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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 02:23

 

DEUX ANS DEJA !...

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NOUS AVONS COMPTABILISE EN DEUX ANS 20 066 PAGES LUES ET 12 598 VISITEURS. UN GRAND MERCI A TOUS.

 

En deplacement professionnel, nous avons suspendu provisoirement l'administration du blog. Nous aurons le plaisir de vous retrouver fin décembre.

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 15:28

 

 

 

 

 

DEDICACE POUR UN PRINCE DU MANDE

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C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, comme la vie

Évidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance
Y avait un tas d'personnes, et personne marchait dans l'même sens
Alors j'continuais tout droit, mais un doute s'est installé
Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller
Mais en ch'min au fil du temps, j'ai fait des sacrées rencontres
Des trucs impressionnants, faut absolument qu'j'vous raconte
Ces personnages que j'ai croisé, c'est pas vraiment des êtres humains
Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main

Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence
Un être doux, très gentil, mais qui manque un peu d'expérience
On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru
J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparu

 

Un moment sur mon ch'min, j'ai rencontré le sport
Un mec physique, un peu grande gueule, mais auprès d'qui tu d'viens fort
Pour des raisons techniques on a dû s'quitter : c'était dur !
Mais finalement c'est bien comme ça, puis l'sport, ça donne des courbatures !

 

J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu'avec les mots, on pouvait traverser les cieux
J'lui ai dit : "J't'ai d'jà croisée et franchement, tu vaux pas l'coup !
On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou"
Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes
J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes
J'lui ai d'mandé : "Tu penses qu'on peux vivre ensemble ? J'crois qu'j'suis accroc"
Elle m'a dit : "T'inquiète, le monde appartient à ceux qui rêvent trop"

 

 

 

Puis j'ai rencontré la détresse et franchement elle m'a saoulé
On a discuté vite fait, mais rapidement je l'ai r'foulée
Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension
Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d'conversation

 

 

Un moment sur ma route, j'ai rencontré l'amour
J'lui ai dit : "Tiens ! Tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours
Dans l'absolu t'es une bonne idée, mais dans les faits c'est un peu nul
Tu pars en couille une fois sur deux ! Faudrait qu'tu r'travailles ta formule"
L'amour m'a dit : "Ecoute petit, ça fait des siècles que j'fais mon taff
Alors tu m'parles sur un autre ton, si tu veux pas t'manger des baffes
Moi j'veux bien être gentil, mais faut qu'chacun y mette du sien
Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien"
On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte
Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte
Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaines
Que ce soir il d'vait dîner chez sa d'mi-sœur : la haine
Avant d'partir j'ai pas bien compris, il m'a conseillé d'y croire toujours
Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était mes derniers mots d'amour
J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un d'ces quatre, on s'ra amené à s'recroiser

 

Un peu plus tard sur mon ch'min, j'ai rencontré la tendresse
Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse
 

 

Un peu plus tard sur mon ch'min, j'ai rencontré la nostalgie
La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie

 

Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié
Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle j'me tape des barres, et on connaît pas la routine
Maintenant c'est sûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine

 

 

J'ai rencontré l'avenir, mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux
Pas moyen d'mieux l'connaître, il m'a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il r'ssemble, mais au moins j'sais qu'il existe
J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie
C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix
J'suis pas au bout d'mes surprises, là d'ssus y a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route

C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie

 

 

 

 

 

GRAND CORPS MALADE.

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 00:44

 

 

 

 

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Bonnes vacances à tous...

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 12:01

 

 

 

 

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 SIGNES

GESTUELLE

REGARDS

ECHANGES

 

 

OBSERVATION

VISAGE

BOUCHE

MAINS

 

ATTENTION

LUMIERE

COMMUNION

SENSATIONS

 

 

SOURIRES

YEUX

PARTAGE

SENTIMENTS

 

 

PROFONDEUR

PULSIONS

EXPRESSION

COEUR

 

 

 

Marilou Gingimbre 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 12:13

 

 

 

 

 

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Croiser les doigts pour conjurer le sort

Ecran protecteur sur ce rai de lumière ténu

Né à la croisée de regards surpris attendris

Au rendez vous du donner fixé par les Dieux

 

Odeur entêtante de musc senteur fauve

Et surgit la panthère couleur de nuit sans lune

Territoire marqué feulant avec panache et majesté

Les notes d'un blues langoureux se répandent

 

Une à une tombent des gouttes de bonheur              

Ondée féérique de signes dévoilant l'astre sauvage

A la croisée des signes un coeur a souri complice

Sous ma plume pétillent les mots bulles endiablées

 

Marilou Gingimbre

 

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 13:55

 

 

 

 

 

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La grande Diva de la chanson traditionnelle Sérère s'est éteinte le 15 juillet 2010 à l'âge de 78 ans...

 

Que la terre de Somb lui soit légère... 

 

Ecoute musicale gratuite de ses chant sur le site ci dessous

 

 

http://www.musicme.com/Yande-Codou-Sene/

 

 

 

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 13:35

 

 

 

 

 

 

 

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"Le temps a effeuillé les paroles vaines et ne subsiste que le pouls. L'écrit a ceci de mieux que la parole, il est murissement. L'écrit est la pointe de la flèche du dire. Il ramasse et offre le meilleur des élans de vie. Il condense toute l'expérience de celui qui écrit et de ceux qui ont persisté à travers lui. Il est surcroît. Son élaboration a necessité la dépense d'une énergie vitale, la consummation d'un feu intérieur."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Tout disparaîtra. Alors, pourquoi écrire, créer, s'indurer? Pourquoi planter des arbres qui vous survivront, sculpter des colonnes qui nous chanteront? Transmettre des mots, egrener des mélodies, bâtir le néant. Pourquoi? Parceque l'art est un éloge de l'infini. Au coeur de la beauté, le temps n'existe plus. Nos vies ont beau être courtes sur l'echelle cosmique, contempler la beauté en est l'ultime réalisation. De générations en générations, les artistes transmettent le fruit mûr de leur quête".

 

 

 

 

 

 

 

 

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" Effort intense. Endurer les inconsistances, les gommer une à une. Endurer la fatigue, les viscissitudes quotidiennes, les cols abrupts. Endurer l'exigence vis à vis de soi à chaque instant. Endurer l'effort. Oser la hauteur. Endurer la hauteur. Endurer la parole. Endurer les paroles. Endurer le silence. Endurer toutes ces choses jusqu'à l'extinction du sentiment de l'importance de soi. Et, ce jour là, on n'endure plus rien, car le moi qui endurait est mort."

 

 

Felwine SARR - DAHIJ ( Gallimard)

 

 

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 15:19

 

 

 

 

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"… Il faut acclimater tes émotions….. Reviens à toi en douceur…"

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Voilà ce que l’on peut lire sur l’une des nombreuses « tablettes » de l’installation de Jo Ouakam, Jo Raman Jelissa Samb, au 17 de la rue Jules Ferry, angle Mohamed V, comme on dit par ici, sur le Plateau de Dakar, au Sénégal, en ce mois de février 2010.

Le jardin du 17 rue Jules Ferry, « la cour », comme disent certains, est un haut lieu, depuis quatre décennies, de l’art contemporain international.

Les facéties de l’Histoire font qu’on n’y accorde pas l’attention qu’elle mérite.

 

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Comment imaginer, en effet, que se déroule là, au fond d’une petite allée, une geste plastique d’envergure planétaire, puisque les concitoyens même d’Issa, au-delà de la déférence et du respect –mitigé- qu’ils lui témoignent pour leur plus grande part, ne peuvent imaginer que ce « fatras » pourrait faire effet d’oeuvre d’art.

 

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Tout le monde n’apprécie pas ces travaux qui consistent à s’exprimer au travers d’installations, où le pouvoir scénique, la dimension théâtrale ne sont pas absents. Comme Jo Ouakam est aussi un comédien, il aime la scène, le plateau, les entrées et les sorties, la mise en place d’un décor où pourraient  évoluer quelques personnages « en quête d’auteur ».

 

 

 

Pourtant Olivier Céna, critique bien connu de Télérama, s’y était arrêté il y a plus de vingt ans, comme il suffit d’entrebâiller les filets de la Toile pour y trouver, sur notre ami, critiques, regards, articles si nombreux qui tous disent que les artistes, eux, s’émeuvent, ô combien, du travail de leur pair.

 

 

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Le travail d’Issa est secret. C’est sans doute pour cela qu’il ne figure pas aux cimaises connues. Il est secret dans sa genèse même, dans son émergence, sa mise en œuvre.

Il relève, pour une grande part, d’une attitude « chamanique », ou « alchimique », comme on préférera, au sens où Issa intervient sur la matière, dans le temps, sur un long temps. Il transforme, transmute. Le mot est lâché ; il est lourd de sens : la transmutation !

 

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Pour qui observait, en 1980, 1990, 2000, le jardin d’Issa, avec ou sans lui présent dans les lieux, en s’y glissant silencieux, tout demeurait mystère de ces amas dont l’artiste lui-même semblait bouder l’existence.

Tout sommeillait depuis tant d’années, semblait n’être qu’amas de bois, de ferrailles, de détritus, de chutes, de poubelles; ce n’était qu’énigmatiques accumulations au milieu desquelles nous le trouvions, immobile, assis, fumant sa pipe, écoutant imperturbable, sur de petits transistors désuets, les nouvelles du monde.

 

P1050520

 

Combien d’entre nous ne se sont-ils pas interrogés, circonspects : « Mais que fait-il, et pourquoi ? Où va-t-il ainsi ? A quoi cela sert-il ? Qu’est-ce que tout cela ? ».

Jusqu’aux inquiétudes finales : « Cela n’a pas de sens ! ».

Nous étions impatients ; nous avions tort. Car la réponse  aujourd’hui est là, dans l’épanouissement de tout ce travail en une gigantesque installation, aux  dimensions hallucinatoires. C’est sublime et TOTAL, au sens où Antonin, Artaud bien entendu, l’entendait, lui dont la voix éraillée s’inclinerait sans peine aux chemins de notre homme.

 

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Poussière, poussière d’abord, poussière volontaire qu’Issa, qui est un Titan, pourrait bien entendu balayer d’un revers de plume, poussière de la nuit de ces temps anciens dont Issa a si fortement la mémoire.

Poussière qui enveloppe, entoure, protège, où tout « prend sens », comme l’écrit souvent la critique contemporaine, ce sens « caché », sibyllin, qui s’insinue dans les interstices minéraux, végétaux de la cour investie dans ses moindres recoins.

La « prise de sens » se coulant dans la « prise de formes », tout est à sa juste place pour l’apothéose visuelle, colorée, fantomatique, emblématique, symbolique, commémorative dont la cour se fait l’écrin.

Il n’y a plus aucune ambiguïté possible entre les différentes instances du jardin.

 

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Parce qu’Issa a investi aussi l’espace central, au pied de l’arbre tutélaire, d’un réseau fascinant de fils où trébuchent de multiples signes.

Parce que les différentes « niches » de ce qui fut, un temps très court, un restaurant (?), sont habitées, chacune à leur façon, d’une approche spécifique de la matière.

 

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Les autels dérisoires qu’embrasse la poussière, les lambeaux d’existences qui se tendent, les végétaux séchés qu’enduisent les résidus d’un quelconque bûcher, les traces de repas d’une table bancale, les accumulations de livres, les bibliothèques enfouies, oubliées, les signes d’amitiés que déchirent l’absence, les sourires perdus crispés dans le dérisoire de l’argentique, Djibril Diop Mambéty, l’ami à jamais, Khalidou  Sy, le doux sourire enfui, Saïdou Barry, le copain de toujours, tant d’autres qui oscillent aux fils tendus par la gravité, les reliques d’installations anciennes, Pléhanov, 4, 6, les crèches de bois fané, les statuaires défoncées, engagées dans les abîmes de l’oubli, les toiles délabrées qu’ont arrosées tant de plus d’hivernage, les clous rouillés par l’amertume, les couronnes d’épines plantées près de la table basse où délicatement s’inscrivent les messages.

Chaque « stèle «  de la cour est comme une icône maculée de déchets, déchue dans son adoration, entravée dans son élévation vers un requiem muet.

 

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Entrer dans le jardin, à la veille de l’équinoxe de printemps, est un voyage étrange qui rompt brutalement avec le capharnaüm, le tumulte, le vacarme de la rue. Poussée « la porte étroite qui chancelle », c’est le silence d’une respiration suspendue qui s’impose. La déambulation, seulement interrompue du crissement strident des feuilles qui s’écrasent sous les semelles pourtant prudentes, ressemble fort à cette prière murmurée en dévidant un chapelet visionnaire devant chaque station d’un chemin de croix qui n’en finit pas de suinter aux parois délabrées.

 

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Si Christian Boltanski demanda à ce que la Coupole du Grand Palais de Paris ne soit pas chauffée pour y faire battre des cœurs au milieu des amas de fripes, il faut savoir qu’au même moment, dans cette simultanéité si souvent troublante des travaux artistiques, Issa, lui, ne demanda rien, même pas de « passer ».

C’est à nous d’honorer son espace ; c’est à nous de nous incliner devant ce travail de mémoire, dont tous les dakarois de plus de, disons, 20 ans, se devraient de connaître les sources.

C’est à nous de baisser les yeux sur tant de modestie, d’humilité, d’endurance, de force, de courage, de fermeté à transcender les souffrances, les déchirures, les désespoirs.

 

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Il est impossible de prendre la fulgurante installation de Joe Ouakam à la légère. Il y a trop longtemps que trop nombreux sont ceux qui doutent du talent de notre homme, fustigent ses débordements, qui font partie intégrante de son œuvre, lui reprochent trop d’élégance ou de partis pris.

Finalement, dans la ville où j’écris aujourd’hui, beaucoup disent cela aussi de Benjamin Vautier, Ben.

S’ils se connaissaient, ces deux-là, et peut-être se rencontrent-ils dans quelque voyage en astral dont l’homme du jardin dakarois a le secret, sans doute ils s’apprécieraient. Mais Ben serait jaloux, certainement, d’une telle persistance à creuser les sillons des grimoires, à froisser des parchemins déjà usés et surtout de cette phénoménale capacité à rester seul, depuis tant d’années, seul, bien que très entouré, mais seul pour l’éternité.

 

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Le parcours de la cour n’est pas gai, loin s’en faut. On en sort, si l’on arrive encore à rejoindre le trottoir turbulent, troublé, agité, perturbé, déstabilisé. Alors, pour seul bréviaire à apaiser le cœur et l’esprit basculés, reviennent au bord des lèvres sèches, contusionnées par cette descente aux Enfers que l’excellente et ancestrale culture de notre ami ne peut que vouloir mythologiques, reviennent donc les paroles de l’Ecclésiaste, bien évidemment : «… Vanité des vanités, tout n’est que vanité… ».

 

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Sylvette Maurin. Enseignante. Critique en arts visuels.

Nice. France. Mars 2010.  

 

( Merci ma Grande... A très bientôt )

 

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 14:56

 

 

 

 

 

EXPOSITION DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ET CONFECTION DE HERBIERS  

VOIR SVP LE BLOG: http://www.leslaurierscosultance.over-blog.fr

 

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- Michel Adanson est né le 7 avril 1727, à Aix-en-Provence.

 

-         Deux ans plus tard, la famille déménage part s'installer à Paris. Bien que ses parents le destinent initialement à l'état ecclésiastique, il se tourne rapidement vers l'étude de l'histoire naturelle.

-         Il suit passionnément les leçons de botanique des Jussieu et de Réaumur, et est rapidement employé au Jardin des plantes.

-         Encore jeune, il décide de voyager, pour essayer de rapporter des connaissances inédites et apporter sa contribution à la science.

-          Employé, grâce à son père, à un modeste poste de commis à la Compagnie des Indes, il s'embarque pour le Sénégal le 3 mars 1749. Y laissant une partie de sa fortune, il trouvera là le moyen de faire de nombreuses observations faunistiques, floristiques, météorologiques, géographiques et ethnographiques sur la région.

-         Il devient en 1750 le correspondant de Réaumur à l'Académie des Sciences. Il lui envoie alors régulièrement ses très nombreux échantillons et spécimens.

-         Malade, il revient en France, après plusieurs mois de voyage, le 4 janvier 1754.

-         Les derniers échantillons qu'il rapporte sont malheureusement détruits par les rigueurs du climat.

-         Ses collections d'histoire naturelle sont considérables, dont un herbier de plus de 30 000 plantes. Il revient également avec une quantité extraordinaire de notes.
Il décide d'exploiter les collections et les notes rapportées du Sénégal.

-         Il publie en 1757 Histoire naturelle du Sénégal, composé d'un récit de voyage et d'une partie consacrée aux coquillages. Cette publication lui octroie une certaine notoriété dans les milieux naturalistes et lui ouvre les portes de l'Académie des Sciences en 1759, et de la Royal Society en 1761.

-         En 1763 sort son ouvrage majeur Familles de plantes. Il y élabore sa méthode de classification naturelle, pour laquelle il prend en compte l'ensemble des caractères observés d'une plante. Il s'oppose en cela farouchement à Linné et à sa classification - basée uniquement sur les caractères sexuels- et qu'il juge artificielle.

-         Il définit 65 critères différents (65 systèmes) dans lesquels il décrit les plantes. Bien évidemment, certaines plantes se retrouvent proches dans beaucoup de systèmes: il les rapproche pour donner alors 58 familles de plantes.

-         Antoine Laurent de Jussieu reprendra ses travaux pour publier en 1789 Genera Plantarum.

-         Des soucis financiers l'obligent, en 1765, à céder au Roi son cabinet d'histoire naturelle.

-         Il se marie en 1770 avec Jeanne Bénard, dont il a deux enfants.

-         Michel Adanson fut élu membre de la Royal Society of London en 1761. Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur le 27 brumaire an XII (24 décembre 1801).

-         Il divorcera en 1784, jugeant la vie familiale trop pesante et prenante par rapport à ses études.

-         Il fit plusieurs communications à l'Académie des sciences, dont pour la première description du Baobab (adansonia)

-         Son grand dessein, c'est la réalisation d'une œuvre colossale, une Encyclopédie analytique, universelle et méthodique (60 volumes de textes, 40 000 planches). Il présente son projet et son plan en 1775 à l'Académie des Sciences. Il souhaite décrire toutes les espèces animales et végétales connues. Ses confrères de l'Académie ne le suivent pas dans son projet - jugé trop vaste -, lui suggérant de se concentrer plutôt sur un thème novateur, et non de compiler des données déjà existantes.

-         Adanson ne la publiera jamais, et laisse des manuscrits, exploités par la suite par les Jussieu.

-         La petite pension octroyée par l'Académie lui permet de vivre chichement. Il continue de publier pour l'Académie, pour le supplément de l'Encyclopédie de Diderot.

-         Il donne également des cours d'histoire naturelle, chez lui. Mais la Révolution lui enlève ses revenus. Il vit alors dans le dénuement, se coupant du reste du monde et de ses élèves, mais continuant inlassablement à travailler et à produire des articles.

-         Il meurt dans la misère le 3 août 1806, à Paris Son éloge fut prononcé par Georges Cuvier en 1807. Alfred Lacroix lui consacra une notice en 1936.

-          Son seul souhait : "Il a demandé par son testament qu'une guirlande de fleurs prises dans les 58 familles qu'il avait établies fût la seule décoration de son cercueil"

 

L'œuvre : Histoire naturelle du Sénégal

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- Le voyage qu'effectue Michel Adanson au Sénégal dure de 1749 à 1754.

-         Touche à tout, tolérant, il s'intéresse à la faune et à la flore, mais aussi, chose rare à l'époque, aux autochtones.

-         Il apprend même le wolof.

-         C'est également l'un des premiers à utiliser le thermomètre de Réaumur pour faire des relevés de températures.

-         Son séjour lui permet d'amasser une quantité incroyable de spécimens, d'échantillons et de notes, qu'il envoie régulièrement en France, à Réaumur.

-         De retour en France, il souhaite composer un vaste ouvrage sur l'histoire naturelle du Sénégal.

-         Finalement, seuls seront publiés le récit du voyage et un premier tome consacré aux coquillages.

-         Cet ouvrage a été mis en dépôt à l'AREHN par le Muséum d'histoire naturelle de Rouen.Il comprend deux parties : Voyage au Sénégal et Histoire des coquillages (190 p. + xcij-275 p.) et est illustré de 19 planches de gravures et d'une carte pliée générale du Sénégal -dressée et exécutée par Philippe Buache, géographe et cartographe français (en 1756).

-         La partie Voyage au Sénégal compte 190 pages. Il commence par y faire une très courte autobiographie de trois pages pour expliquer ce qui le pousse à voyager.

-         Puis le récit commence. Il ressemble à un journal de bord. Le document n'est pas chapitré. Par contre, en marge sont mentionnés les dates et ce que l'on pourrait qualifier de titres, ce qu'Adanson souhaite mettre en valeur dans le texte.

-         L'année 1749, année de la découverte, est décrite de façon détaillée, en plus de quatre-vingts pages.

-         Au fil du temps, le voyage est moins détaillé, la dernière année est traitée en une vingtaine de pages seulement. Il y fait des observations botaniques, zoologiques, climatiques, géographiques, mais aussi le récit de cérémonies ou le témoignage de coutumes, de pratiques artisanales ou agricoles.

-         Le récit se termine par l'arrivée à Paris le 18 février 1754.

La deuxième partie Histoire des coquillages, contient :
- une préface :. Il justifie son choix de publier ses notes sur les coquillages, en expliquant que leur description n'avait jamais été faite. Et la somme des notes prises au Sénégal étant jugée trop énorme, il préfère les répartir en plusieurs parties, en commençant par les coquillages.

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-         Il explique son mode de classement "naturel", où il essaie d'allier simplicité et méthode. "Plus nous voudrons imaginer ou combiner de systèmes, plus nous répandrons de ténèbres et d'obscurité dans nos connaissances. Fuyons donc ces froides & vaines répétitions qui n'offrent au public que ce qu'il a déjà vu sous mille formes: multiplions les observations, & non les systèmes & les livres, qui, à la confusion de l'histoire naturelle, ne font aujourd'hui qu'embrouiller la matière au lieu de l'instruire."

-          une définition des parties des coquillages (et explication de quelques termes dont on s'est servi dans le cours de l'ouvrage) (pp. xxix-lx) Cette partie est un dictionnaire des termes qui seront utilisés dans le corps du texte: anatomie, reproduction, description, etc.

-          une table des rapports ou des combinaisons autrement appelés systèmes ou arrangements méthodiques, que l'on peut faire sur les coquillages.

-         Ces tables sont des clés de détermination. "Il n'est pas nécessaire de donner des exemples de l'utilité que retireront de cette table les personnes qui, sans avoir acquis une connaissance suffisante des animaux des coquilles, voudront ranger les coquilles de leur cabinet"

-         une table chronologique des auteurs dont il est mention dans cet ouvrage Références bibliographiques à des informations déjà parues

-         - une division générale de cet ouvrage. Il distingue quatre grandes familles, divisés en genres: Limaçons Univalves (12 genres) (comme les ormeaux), Limaçons Operculés (9 genres) (comme le buccin), Conques Bivalves (7 genres) (comme les huîtres), Conques Multi valves (2 genres) (comme le taret).

-          le texte proprement dit Coquillages pp. 1-275.

-         Son analyse se base sur l'observation d'une part de la coquille (spires, sommet, ouverture, ligaments, couleur, variétés, etc.), et d'autre part de l'animal (tête, corne, bouche, yeux, pied, manteau, opercule, couleur, impressions musculaires, etc.)

-         Il nomme les espèces nouvelles selon un système bien à lui.

-          Il refuse d'utiliser des noms "significatifs", arguant qu'ils ne le sont plus si l'on découvre de nouvelles caractéristiques à l'espèce.

-         Pour éviter toute confusion, il crée donc de toute pièce des noms, "courts et dans le goût de la langue dans laquelle on écrit", [& ] "fuyant les règles de terminaisons françaises & le génie de notre langue". Ainsi trouve-t-on des lifor, pamet, calcinelle et autre vagal.

-         Une table des matières de 6 pages permet de retrouver les espèces d'après leur nom français ou latin.

-         19 planches de gravures clôturent le livre. Elles sont toutes signées "Dessiné et gravé d'ap nat par M. Th Reboul".

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Carte de la presqu'ile du Cap Vert

 

-          une carte pliée générale du Sénégal est insérée en début d'ouvrage. C'est une sorte d'extrait d'une carte beaucoup plus importante et détaillée déjà existante.

 

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Carte de la région de Saint-Louis du Sénégal

 

 

 

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 14:16

 

 

 

 

Le parrain de la cérémonie était le journaliste sénégalais Abdou Rahmane Cissé

 

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Si l'enfance était contée... Nous te portons dans nos prières...

 

 

-      Né à Sébikotane en 1936

-      Instituteur, il s’est beaucoup dépensé pour l’institution de l’Ecole obligatoire, en Afrique.

-       Journaliste après une formation au Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (1960-1962) ses pairs le décrivent comme un journaliste émérite et pionnier de la presse privée qui a su inculquer aux jeunes les vertus d’un journalisme de vérité au service du peuple

-      Ancien directeur de l’information et de la cinématographie

-      Formateur au Centre d’études des sciences de l’information et de la communication (Cesti).

-      Il a été un des pionniers sénégalais en matière de presse privée, avec le titre « La Lettre fermée », périodique paraissant dans les années 70 et réputé très critique, sous le régime de Léopold Sédar Senghor.

-      Il vivait depuis plusieurs années en Europe.

-      Président de l’Ong "Timbuktu Educational Network" (TEN). Dans le texte publié par apanews.net, il disait exactement, au sujet de l’Education : « (…) participant d’une généreuse et louable vision, il faut cependant craindre, vu la nature humaine, que l’ECOLE POUR TOUS se révèle, au bout du compte, une ECOLE POUR PERSONNE. »… « mère de toutes technologies et de toutes inventions de grand impact, tant dans la durée que dans l’espace, mère de toutes connaissances significatives en somme, l’Ecole obligatoire, appliquée, du niveau préscolaire au niveau pré universitaire, prouve chaque jour, ses capacités à traduire tout rêve en une réalité à faire rêver ».

-      Décédé le 12 octobre 2007 à l’âge de 71 ans.

 

 

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Mme Marie Louise SOCK vous annonce l'ouverture du blog consacré à ses activités professionnelles. Le Cabinet de consultance LES LAURIERS  est une structure qui intervient dans le volet EDUCATION.

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AGENDA



 

 

L'ASSOCIATION DES AMIS DE LA NATURE DE L'UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR ORGANISE UNE JOURNEE DE L'ENVIRONNEMENT LE MERCREDI 08 JUIN A L'UCAD.

 

PROGRAMME:

- EXPOSITION SUR L'OEUVRE DE MICHEL ADANSON

- CONFERENCE SUR LE THEME: LES PLANTES MEDICINALES, MYTHES, CROYANCES, VERTUS ET MEFAITS.

 

 

 

 

 

L'harmonie et la beauté d'un jardin résident dans la diversité de ses fleurs, couleurs et parfums. De la sorte, la beauté de l'humanité réside dans la diversité de ses peuples, de ses couleurs, de ses langues. Telle est la vision des artisans de la paix, pour qui les différences sont une nécessité de vie.


Cheikh Abdoulaye DIEYE ( International Sufi School)






Love will be a colour
Behind a small door
When heart knocks your soul
In love you may fall

Busard























" Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne nous est rien. Apaisante et traumatisante, elle doit marquer son signe; autrement, nous n'en avons connu que l'imposture."
Andrée Chédid





' Ecrire, c'est très dur, avec de grandes fenêtres de joie "
Andrée Chédid









" ALLER ME SUFFIT "
René CHAR






Sortie le 5 novembre du dernier livre de Dominique de Villepin: "Le dernier témoin", publié chez Plon.


Né d’une conversation de l’auteur avec le cinéaste Luc Besson, ce conte philosophique rapporte l’histoire du survivant d’un incendie planétaire : un arbre qui prend la parole pour transmettre l’histoire de ce qu’il a connu:

"La Terre a été ravagée par le feu. Tout, désormais, est recouvert de cendres et les rares êtres qui subsistent encore n'ont plus grand-chose d'humain.

Seul indice de la splendeur du monde passé, un arbre règne sur les vestiges d'une ville morte. Il est le dernier témoin de ce qu'a été l'humanité et, au milieu du silence, il prend la parole : dans ce monde perdu, il veut sauver ce qui peut encore l'être, et transmettre leur héritage à ces hommes qui n'en sont plus.

En racontant son incroyable destin - indissociable de l'histoire du monde -, l'arbre va tenter de faire comprendre au peuple de cendres ce qu'est la vie et lui rendre ainsi son humanité."

 

En savoir plus sur la bibliographie de l'écrivain DE VILLEPIN ?

Voir SVP article le concernant.










Mme Marie Louise SOCK vient de créer un blog pour l'entreprise " LES LAURIERS" : Management des écoles _ Conseil _ Formation des enseignants.

Si vous désirez le consulter, cliquez sur le lien ci dessous SVP.

   http://leslaurierscosultance.over-blog.com


                                        







Parution le 20 Aout 2009 du nouveau roman de Boubacar Boris Diop.


'Les Petits de la Guenon" est la version française "Doomi Goolo "  publié en 2003 par les éditions Papurus de Seydou Nourou Ndiaye. La version française est l'oeuvre des éditions Philippe Rey (France)

Vous trouverez dans ce blog trois articles sur l'écrivain Boubacar Boris Diop... Bonne lecture...












UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT LOUIS



 


CENTRE DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION DU SENEGAL (CRDS)

 

INVITATION

 

 

La Directrice et le personnel du CRDS vous convient à la conférence sur « De l’actualité de la réflexion philosophique », animée par Monsieur Amadou Alpha SY, Ecrivain, professeur de philosophie Conseiller Pédagogique au Pôle de Formation de Saint-Louis.

 

Mercredi 3 juin 2009 à 15h 30

Lycée Ameth FALL

 

 

 

 

 

 Pont FAIDHERBE de Saint Louis


















 









AGENDA LITTERAIRE ET CULTUREL: Festival du conte à Gorée du 10 au 17 Mai

CF. Article

Cf. Programme sur Dakar et Gorée























 Quand le chant de l'oiseau perce dans le silence
Et que pèse sur lui un vide bien réel
Pleure son âme prise à l'étau de l'absence
Recherchant dans les trilles un petit coin de ciel
L'Oiseau
























 SPLEEN...

Parfums capiteux senteurs enivrantes

Images enfouies dans les replis de ma mémoire

Palimpseste

Sur ma table un Christ

Larmes de sang écarlates

Front pâle lèvres exsangues

Attente

Et le temps d’égrener son long chapelet d’ennui

Et le globe de valser

Et moi de tituber d’ivresse

Flirtant avec le vide

Et j’ai crié ton nom

Crié ma peur 

Tandis qu’hurlait l’écho !

 

Dis, sais tu la couleur du vent

Quand souffle le blues ?

LOU




















  " Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler."
Les Matinaux(1950)_ René Char




















   "Comment vivre sans inconnu devant soi?"
Fureur et Mystères(1948), Le poème pulvérisé_ René Char
















 " Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront."
Les Matinaux(1950)_ René Char



















   Je n'ai pas peur, j'ai seulement le vertige. Il me faut réduire la distance entre l'ennemi et moi. L'affronter horizontalement."
Feuilets d'Hypnos(1946)_ René Char




















"Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir."
Feuillets d'Hypnos(1946) René Char
















 " C'est bien la pire peine de ne savoir pourquoi, sans amour et sans haine, mon coeur a tant de peine".
Paul Verlaine











 La croisade des enfants

"Pourra t on un jour vivre sur la terre sans colère, sans mépris, sans chercher ailleurs qu'au fond de son coeur la réponse au mystère de la vie? Dans le ventre de l'univers des milliers d'étoiles naissent et meurent à chaque instant où l'homme apprend la guerre à ses enfants."
Jacques Higelin















" Acculmule puis distribue. Sois la partie du miroir de l'univers la plus dense, la plus utile, la moins apparente."
René Char