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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 21:28

 

AWESOME ! 

 

HAVE FUN AND ENJOY ALL PERFORMANCES !

 

 

 

 

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HAVE FUN !

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 18:14

 

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CEREMONIE DE DEDICACE LE SAMEDI 11 JUIN A 17H A L'INSTITUT FRANCAIS DE SAINT LOUIS DU SENEGAL.

 

Un an après « L’imaginaire saint-louisien (domouNdar) à l’épreuve du temps » Alpha Amadou Sy  vient de publier, à Paris, aux éditions l’Harmattan, « L'Afrique et le défi républicain. (Une lecture des élections sénégalaises de 2009) »

  Dans cet ouvrage, il analyse comment, au Sénégal, après la parenthèse citoyenne de 2007, la roche tarpéienne a  été remise à l’ordre du jour par les citoyens, en mars 2009. L’immixtion sans précédent du président de la République,  Me Abdoulaye Wade, et de son fils dans les joutes électorales, écrit-il, a transformé ces  locales en référendum, leur insufflant du coup une surprenante vitalité citoyenne. En rapport avec ce contexte, l’auteur aborde les questions essentielles qui structurent l’espace politique sénégalais. Au nombre de celles-ci, la politique de pacification et de contrôle  du champ politique, les difficultés du monde rural, les résistances citoyennes, les stratégies de musèlement des forces sociales, les contradictions au sein de la Coalition de l’opposition politique « Benno Siggil Senegaal », etc.

Conscient que, en dépit des spécificités réelles ou supposées, le Sénégal reste un démembrement de l’Afrique subsaharienne,  Alpha A. Sy poursuit sa réflexion par une lecture ouverte sur les facteurs d’inertie, qui impriment  au projet républicain sur le continent des contours incertains. Dans cet esprit, il soumet à l’examen critique le manque d’épaisseur historique de la démocratie, les modes de dévolution monarchique du pouvoir, les implications des logiques hégémonistes, les pesanteurs culturelles et l’engagement des élites.

Selon son préfacier, Amady Aly Dieng, « cette démarche d’Alpha Amadou Sy  est louable et bienvenue. Car le moment est venu, à la veille des élections présidentielles de 2012, de dresser un bilan critique aussi objectif que possible de la gestion du Sénégal par le régime actuel qui se réclame du néolibéralisme. »

« L’Afrique et le défi républicain », autant de par la nature des problèmes qu’il soulève, que de par l’esprit qui l’imprègne, est une importante contribution à l’intelligence, entres autres, des immenses enjeux des toutes prochaines  échéances électorales en Afrique  au Sud du Sahara.

 

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:41

 

 

LES MODIFICATIONS DES POLITIQUES D'EDUCATION 

 

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L’impact des initiatives de la société civile revisité

 

« Comment la société civile a réussi à modifier ou cherche à modifier les politiques   d’éducation ? » était le thème de l’atelier sur l’éducation animé par Enda Graf Sahel. C’était lors du Forum Social Mondial, Dakar 2011, tenu du 6 au 11 février dernier à l’Université Cheikh Anta Diop. Au cours de cet atelier modéré par  M. Oumar BA, les panélistes dont M. Ablaye NDIAYE, responsable du Groupe Scolaire ’’Les Merveilles’’ de Grand Yoff, Mme Nogeye BA DIOP, représentante du Groupe Scolaire “Doudou et Safi “de Keur Massa, Mme Rokhayatou GUEYE, Coordonnatrice du ’’Daara Aicha Oumoul Mouminie ‘’, M. Momar MBAYE, représentant d’Enda Graf Sahel,  M. Aziz NDIAYE, représentant de Coopérative Grand Yoff et Mme Thérèse TOURE, Chargée des Programmes de l’Association Karamba TOURE, ont pu présenter les différentes initiatives dans ce domaine.

 

Le Sénégal a entrepris depuis deux décennies une grande reforme de son système éducatif, porté par le plan national de l’éducation et de la formation. Malgré les sommes importantes qui sont dépensées pour développer ce secteur (40% du budget national), force est de constater qu’il existe une carence tant au niveau de l’accès, de la qualité que de la gestion de l’éducation. En effet plusieurs pans de ce secteur n’ont pas été pris en compte notamment les écoles coraniques communément appelées les « DAARA » et celui de l’artisanat. Or,  il existe un foisonnement d’initiatives dans ces domaines. C’est dans ce cadre que des organisations comme Enda Graf Sahel, interviennent pour les rendre plus visible et crédible en les accompagnant dans un processus de formation d’une part et dans une approche recherche action d’autre part. Ce qui permettra de porter les initiatives plus pertinentes et de faire un plaidoyer au niveau des pouvoirs publics. Ainsi parviendrons-nous à un système éducatif plus global, inclusif et intégré. Profitant du Forum social mondial ténu à Dakar du 6 au 11 février dernier, Enda graf sahel a animé un atelier sur l’éducation dont le thème fut : « Comment la société civile a réussi à modifier ou cherche à modifier les politiques d’éducation ?».

 

Selon Monsieur Ba modérateur de l’atelier, la logique recherche action formation adoptée par Enda Graf sahel a permis la réalisation de plusieurs initiatives dans le secteur éducatif parmi lesquelles nous avons : celle du groupe scolaire les merveilles de Grand Yoff, du groupe scolaire Doudou et Safi de Keur Massa, de l’école « Daara » Aicha Oumoul  fondée sur les valeurs islamiques et sur les vertus morales pour l’éducation des jeunes filles. Une autre initiative ayant une dimension culturelle et traditionnelle avec la circoncision (en quoi ces valeurs vont être récupérées dans le système) et une dernière portée sur l’artisanat. Ces différentes initiatives ont permis de faire un effort de capitalisation dans un projet dénommé « Jang Jup Teki » (apprendre pour réussir dans la droiture). L’atelier sur l’éducation a aussi donnée lieu à la présentation des males scientifiques de l’association Caramba TOURE du Mali pour l’alphabétisation scientifique des enfants.

 

L’expérience du groupe scolaire « les merveilles », être dans le système classique tout en apprenant un métier !

 

Parmi les différentes expériences partagées lors de l’atelier, nous avons celle du groupe scolaire « les merveilles » de Grand Yoff. En effet, cet établissement d’enseignement scolaire, selon son responsable, Ablaye Ndiaye, incarne une nouvelle vision de l’école puisqu’il a la particularité d’introduire dans le système classique, un apprentissage aux métiers pratiques que sont la menuiserie et la mécanique. La création de cette école répond à une forte demande de scolarisation, et de grève répétées dans les établissements publics qui constituaient un obstacle à la formation des élèves. D’ou l’idée de mettre en place un point de rattrapage scolaire qui aboutira plu tard à un établissement privé.

Cette école a pour objectif d’apporter un appui à la formation et l’intégration des enfants de la commune de Grand Yoff  dans le système éducatif. Introduire l’apprentissage aux  métiers pratiques et responsabiliser ces enfants par le biais de programmes socioculturels. L’école dispose pour ce faire de deux systèmes d’enseignements  que sont l’élémentaire et le préscolaire. Elle dispose aussi d’un atelier de production et accueille près de  450 élèves.

 

L'expérience du groupe scolaire « Doudou et Safi », contribuer au droit à l’éducation du « défavorisé »:

 

La deuxième expérience est celle groupe scolaire « Doudou et Safi » de Keur Massar. La création de cette école répond au besoin  d’intégrer les enfants du village de Keur Massar dont la plupart sont issus de familles défavorisées dans le système scolaire. Selon Madame Nogeye Ba Diop, représentante du Groupe Scolaire, « l’objectif de  l’école est de mettre en place un système éducatif égalitaire qui prend en compte les besoins sociaux de la localité ».

Les enseignements dispensés concernent essentiellement la maternelle, l’élémentaire et le secondaire. Aussi, l’établissement abrite-t-il un  laboratoire de pédagogie et de développement local et une activité parascolaire  orientée vers la création de poulailler. L’école accueille actuellement 135 élèves dont 35 en classe de maternelle, 80 au niveau élémentaire et 20 élèves au secondaire.

 

L'expérience de la coopérative des artisans de Grand Yoff « l’éducation prise en charge par l’initiative communautaire »:

 

Située à Grand Yoff, la coopérative est née de la volonté des acteurs de cette commune d’apporter une aide aux jeunes et leur permettre de sortir du cycle infernal du chômage. C’est ainsi qu’après l'acquisition d'un terrain, la coopérative a procédée à une mise en place progressive de services collectifs notamment la construction d'un atelier de production et la création d'une mutuelle d'épargne et de crédit des artisans en bois et métal. La formation dispensée dans l'atelier alterne l'enseignement classique et l'apprentissage de la menuiserie, la mécanique (auto, moto), l’électromécanique et l'art ménagé. L’atelier accueil entre 40 et 50 élèves. La mutuelle d'épargne et de crédit, quant à elle, permet d'accompagner et de faciliter l'insertion des artisans grâce à un financement.

 

L’expérience de l’école “Daara “ Aicha Oumoul Mouminine, « l’éducation des filles par l’instruction aux valeurs religieuse et culturelle »:

 

Le Daara Aicha Oumoul Mouminine  a été crée en octobre 1996 dans un contexte de crise des valeurs illustré par la dépravation des mœurs, la déperdition scolaire plus marquée chez les jeunes filles, l’analphabétisme, l’ignorance des femmes surtout au niveau des préceptes de la religion et l’absence de l’intégration de l’enseignement religieux dans le système formel. « En somme, il existait un réel besoin de retour aux valeurs morales et éthiques qui était exprimé par la population », a indiqué Madame Rokhayatou Gueye, coordonnatrice de cet établissement.

Située dans la commune de Grand Yoff, le Daara a pour objectif de permettre à ses élèves de mémoriser le Saint Coran, d’inculquer aux jeunes filles musulmanes la morale et de donner un enseignement exemplaire et moderne en langue arabe et française. Elle vise également à former des cadres et des leaders musulmanes, afin d’en faire des éducatrices, des épouses, des mères de familles responsables et des actrices de développement. Les formations dispensées vont du préscolaire à l’élémentaire. L’école est passée de 30 élèves en 1996 à 966 élèves avec des résultats satisfaisants au certificat d’étude primaires arabes (177 élèves admis), au CFEE (81 admis) et 78 admis au concours d’entrée en sixième. De plus, depuis sa création, 564 élèves ont pu mémoriser le Saint Coran.

 

L’expérience de l’association pour la circoncision,  l’éducation par un retour aux techniques traditionnelles éducatives

 

La cinquième expérience présente une dimension culturelle, traditionnelle avec la circoncision et répond à un besoin de retour aux valeurs traditionnelles. Ainsi, l’activité menée par l’association passe par trois paramètres dont la première est la phase préparatoire qui consiste à inculquer à l’enfant certaines valeurs telles que la solidarité, le respect de l’autre, l’entraide, la tolérance, la justice, le patriotisme et le partage des valeurs familiales. La deuxième phase est celle de la circoncision qui est également un moyen de prévention contre le sida démontré par les professionnels de la santé auquel on peut y ajouter les valeurs de bravoure et de courage transmis, en plus de l’initiation au travail communautaire. La troisième phase, est la phase de la restitution. Elle permet de savoir à travers des chants et danses, si l’éducation dispensée a été bien assimilée. Ainsi depuis 6 ans l’association a circoncis près 637 enfants.

 

Le projet “ Jang Jup Teki “ou apprendre pour réussir dans la droiture 

 

Présenté par Momar Mbaye d’Enda Graf Sahel, le projet “Jang Jup Teki“ répond à une logique de valorisation des initiatives de la société civile en vue de leur articulation avec les politiques publiques. En effet, ce projet s’inscrit dans la dynamique d’Enda Graf Sahel qui est celle d’accompagner les porteurs d’initiatives qui ont besoin d’être renforcés et encadrés. De les initier à la citoyenneté et à une gouvernance démocratique afin qu’ils puissent dialoguer avec l’Etat et construire des politiques publiques plus conviviales.

Le premiers axe du projet vise à recenser, établir une basse nationale et cartographier l’ensemble des organisations de la société ce qui permettra d’avoir une visibilité de l’ensemble des acteurs communautaires. Le second axe permettra la sélection de dix initiatives pertinentes dans les différentes régions du Sénégal qui bénéficieront d’un Fonds d’appui pour la réalisation de ces projets.

 

L'expérience association Karamba TOURE, «  l’éveil de la culture scientifique et technique » :

 

Présentée par Madame Thérèse Touré, chargée des programmes, l’Association existe depuis 2000 et a été crée à la mémoire de Karamba Touré, un jeune malien partie en France en 1962 la tête pleine de rêves. Et qui de retour, 15 ans plus tard au Mali, a décidé de se mettre au service de sa communauté. L’objectif de cette association est de promouvoir l’idéal de Karamba Touré que sont la science, la culture et la société ; de participer à l’éveil de la culture scientifique et technique comme un outil d’éducation à la citoyenneté ; de contribuer au développement local communal par l’ouverture aux métiers pour la jeunesse rurale, d’œuvrer à la préservation de l’environnement par la filière écotourisme et enfin d’organiser des évènements culturels (forum, atelier, exposition).

L’activité menée est basée sur l’animation de malles scientifiques qui visent à favoriser la curiosité scientifique des jeunes et à traduire la science en langue nationale (bambara) dans les villages afin de faciliter sa compréhension. Ces malles sont composées d’outils d’animations qui portent sur des thèmes tels que : “je mange“ “ je bouge“, “le sang circule dans mon corps“ mais aussi sur d’autres thèmes relatifs à l’eau (l’eau et la terre, l’eau et les hommes, le cycle de l’eau et les dangers liés a l’eau). Une autre partie de l’activité, en l’occurrence, l’alphabétisation aux malles scientifiques, est suivie de la formation aux métiers pour les jeunes ruraux. Ces activités sont touristiques ou agricoles et varient selon le territoire.

 

En somme l’ensemble des expériences exemplaires présentées ici témoigne de la richesse des initiatives locales qui répondent à la fois aux impératifs de développement et aux besoins des populations. Ces initiatives sont sans aucun doute les plus à même de faire émerger des approches et des outils innovants. Et s’il en est ainsi, c’est parce que jusqu’ ici, les politiques nationales n’ont pas réussi à améliorer les conditions de vie des communautés. Parce qu’une fois mise en oeuvrent, ces politiques se révèlent soit insuffisantes, soit éloignées des besoins des populations voire trop complexes à appliquer. C’est pourquoi, les acteurs locaux par leur proximité avec les populations sont les plus aptes à identifier les besoins, les priorités et à y répondre.

 

L’approche locale choisit par Enda Graf Sahel apparaît donc plus légitime et plus bénéfiques à travers ces différences expériences présentées dans le cadre de cet atelier sur l’éducation lors du Forum social mondial, Dakar 2011.

 

Merci au modérateur l'Inspecteur Oumar BA

 

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:08

 

 

 

Aménagement du jardin de Gorée L'association « Mémoires scientifiques du Sénégal» en partenariat avec l'Institution Sainte Jeanne d'Arc de Dakar.

  

En savoir plus sur cette association qui œuvre pour la reconnaissance et la vulgarisation du travail colossal fait par Michel ADANSON ( Cliquer sur les liens qui mènent à nos articles précédents)

   

http://gingimbre.over-blog.fr/article-michel-adanson-50291690.html  

 

http://leslaurierscosultance.over-blog.com/article-sciences-a-l-ecole-exposition-et-herbier-50283656.html

   

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Michel ADANSON   

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VUE DE L'ASSISTANCE

 

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M. Augustin Senghor, Maire de l'Ile et M. Bassirou Guèye membre de l'association. 

 

 

 

Document envoyé par M. Mangoné Dione, membre de l'association. Un grand merci pour l'information. 

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 07:56

 

 

 

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 08:47

 

 

 

 

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BONNE FETE A TOUS...

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 07:52

 

 

 

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SORTONS DE L'ERE DU NUCLEAIRE!

 

QUEL MONDE LEGUERONS NOUS A NOS ENFANTS?

 

 

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Japon... Il y a quelques heures, explosion à Fukushima...

 

Japon : comment le discours du gouvernement francais a evolue.

 

 LeMonde.fr, 14/03/11, 19h31 Alexandre Piquard

 
Eric Besson, le ministre charge notamment de l'energie, a finalement juge, lundi 14 mars, que la situation dans les centrales japonaises est "preoccupante" et convient que l'hypothese d'une "catastrophe nucleaire" n'est plus a exclure.
A chaud, au lendemain du seisme de vendredi, le ministre avait denonce ceux qui voulaient sonner le "tocsin" et tenaient un discours juge catastrophiste. Sa sortie avait ete immediatement denoncee, notamment par les ecologistes et le Parti socialiste. En trois jours, le ton du ministre a change au gre des evenements.
 
Samedi : "pas une catastrophe nucleaire"
"Ca n'a rien a voir avec Tchernobyl", lance Eric Besson au lendemain du tremblement de terre suivi d'un tsunami qui a frappe le Japon et mis a mal la securite des installations nucleaires nippones, avec une premiere explosion signalee a la centrale de Fukushima Dai-Ichi. Il precise qu'a "ce stade et selon les informations dont on dispose, [on est en presence] d'un accident grave mais pas une catastrophe nucleaire".
Plus tard, lors d'une conference de presse a laquelle assistent des dirigeants d'Areva et d'EDF, ainsi que la secretaire d'Etat a l'ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, il appelle "a ne pas sonner un tocsin qui n'existe pas a l'heure ou l'on parle", dans une allusion aux ecologistes. "La question nucleaire n'est qu'une petite partie, certainement pas la plus importante de ce drame qui a frappe le Japon", ajoute Eric Besson.
Il insiste aussi sur la surete du nucleaire francais : "Toutes les centrales francaises ont ete concues en integrant le risque sismique et le risque inondation", dit-il. Excluant un risque pour les populations des territoires d'outre-mer, Nathalie Kosciusko-Morizet estime que la France va s'efforcer de "comprendre, evaluer ce qui est en train de se passer au Japon".
Les premieres sorties d'Eric Besson declenchent une salve de riposte chez les ecologistes et les socialistes. "Oser dire que les accidents nucleaires ont ete penses, integres dans la construction de nos centrales nucleaires francaises est scandaleux, c'est insultant", lance Eva Joly dimanche, soulignant le fait que le personnel japonais est "hautement qualifie". "Denoncer, comme vient de le faire, le 'catastrophisme' de ceux qui s'inquietent des consequences des accidents nucleaires au Japon n'est pas responsable de la part d'un ministre", juge le PS.
 
Dimanche : "pour l'instant, le risque majeur (...) est maitrise"
"Le risque majeur, [c'est celui d'] une explosion du cœur du reacteur, et la ce serait une catastrophe nucleaire ; pour l'instant, ce risque n'existe pas ou plus exactement il est maitrise par les autorites japonaises et par l'operateur japonais", explique Eric Besson sur Europe 1, dimanche. "Pour l'heure, il faut rester prudent, le cœur du reacteur et son enveloppe n'ont pas cede", ajoute-t-il. Sur BFM-TV, il regrette de n'avoir que des "informations fragmentaires".
Eric Besson evoque les degazages faits par les Japonais, precisant : "Ils acceptent de laisser partir dans l'atmosphere (...) de la vapeur faiblement radioactive pour proteger ce qui est le plus sensible, le cœur du reacteur." Deja, le ministre doit repondre de ses propos juges trop rassurants la veille : il affirme qu'il n'est "pas la pour attenuer quoi que ce soit". "Si c'etait tres inquietant, je le dirais de la meme facon, assure-t-il. Si aujourd'hui se produisait la catastrophe nucleaire que tout le monde redoute, il faudrait le dire". Il martele cependant a l'attention de ses detracteurs : "Je ne suis pas pour sonner le tocsin avant que quelque chose de tres important se soit produit."
Plus tot dimanche, le premier ministre, Francois Fillon, est intervenu pour faire savoir que la France allait "tirer les enseignements utiles des evenements japonais". Tout en precisant que la France avait toujours "privilegie le maximum de securite pour ses centrales". Nathalie Kosciusko-Morizet affirme, elle, dans un debat sur BFM TV, que "l'electricite nucleaire bien maitrisee reste une bonne energie".
 
Lundi : "la situation est preoccupante"
Apres deux explosions dans des reacteurs au Japon, le ministre estime que le scenario d'une "catastrophe" n'est pas inenvisageable : "On ne peut pas l'ecarter, absolument." Le fond du propos reste proche de celui de la veille mais le ton semble moins rassurant : "La situation est preoccupante", dit notamment le ministre.
Selon M. Besson, les responsables japonais ont procede a des degazages "relativement importants", avec des risques de contamination pour les populations a proximite des sites, dans le but de faire chuter la pression et proteger l'enceinte de beton qui recouvre le reacteur. "Tant qu'elle tient, cette enceinte de beton, on est dans un accident nucleaire grave puisqu'il y a eu des fuites radioactives mais on n'est pas dans une catastrophe". "La catastrophe, ce serait la fusion du reacteur et surtout la rupture de cette enveloppe qui enserre le reacteur", precise-t-il. Sur le plan politique, Eric Besson estime que le debat, que les ecologistes veulent rouvrir, est "permanent" mais aussi "legitime". Un ton qui apparait moins polemique que celui des jours precedents.
En fin de journee, Nathalie Kosciusko-Morizet participe a une reunion des ministres europeens de l'environnement. Son intervention confirme que desormais, au sein du gouvernement, on semble accepter la necessite d'envisager le pire : "Le risque de tres grande catastrophe ne peut etre ecarte" declare-t-elle depuis Bruxelles.

 

 

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Pour un monde meilleur...

 

 

 

 

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La centrale de Fukushima etait une bombe a retardement, Mediapart, 23/03/11

Michel de Pracontal
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Dissimulation, negligence, mepris des avertissements : les ingenieurs de Tepco, l’exploitant de la centrale sinistree, ont ignore le B.A BA de la surete.
Que se passe-t-il vraiment a la centrale nucleaire de Fukushima Daiichi ? Alors que Tepco multiplie les annonces rassurantes, toute une serie de signaux alarmants contredisent l’optimisme affiche par l’exploitant : hausse de temperature sur deux reacteurs, degagements de fumee, niveau de radiations tres eleve sur le site qui empeche les travailleurs d’effectuer les operations prevues. Sur le reacteur n°2, un debit de dose tres eleve de 500 millisieverts a empeche les techniciens de remplacer une pompe afin de restaurer le systeme de refroidissement.
Les reacteurs sont actuellement toujours refroidis par des injections d’eau de mer, ce qui entraine des depots de sel corrosifs. Mais il n’a toujours pas ete possible de reconstituer une reserve d’eau douce, et le raccordement d’une ligne haute tension n’a jusqu’ici pas change significativement la situation. Tepco n’indique pas comment elle compte faire fonctionner des equipements arroses depuis plusieurs jours, qui risquent d’etre mis en court-circuit sitot connectes.
Mardi, l’AIEA, l’Agence internationale de l’energie atomique, s’est inquietee de la penurie d’informations en provenance de l’exploitant et de l’autorite de surete japonaise. « Nous continuons de voir des radiations sortir du site, et la question est de savoir exactement d’ou elles proviennent », a declare James Lyons, un dirigeant de l’AIEA, cite par Reuters, lors d’une conference a Vienne. Un autre representant de l’AIEA, Graham Andrew a precise que l’Agence n’avait pas d’information sur « l’integrite du confinement du reacteur n°1 », alors que la temperature de la cuve a depasse la limite de 302 °C prevue par le constructeur, atteignant brievement 400 °C.
La communication de Tepco rassure d’autant moins que la firme a un long passe de dissimulation et de fraude concernant les questions de surete. En 2002, un scandale retentissant a provoque la demission des principaux dirigeants de Tepco apres que l’on eut decouvert que l’entreprise avait falsifie des rapports d’inspection pour dissimuler diverses defaillances sur les reacteurs (voir l’article de Mediapart « les mensonges de Tepco »). Or, cet episode, deja assez edifiant, n’etait pas un cas isole. L’histoire de l’ingenieur Mitsuhiko Tanaka, revelee par l’agence Bloomberg, fournit une autre illustration de la conception tres particuliere de la surete qui prevaut dans certaines entreprises du secteur nucleaire japonais.
En 1974, Tanaka supervise la construction de la cuve du futur reacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi. Cette cuve est fabriquee par Hitachi et son cout est estime a 250 millions de dollars. Or, au cours de la derniere etape du processus de fabrication, d’une duree de deux ans et demi, une erreur technique provoque un gauchissement de la paroi de la cuve. Cette malfacon aurait du, si l’exigence de surete avait prevalu, conduire a sacrifier la cuve defectueuse.
Au lieu de cela, Tanaka se vit demander par son patron de la refaconner, de maniere a masquer le defaut. Il effectua une douzaine de visites nocturnes a un centre IBM pres d’Hiroshima afin d’utiliser un super-ordinateur pour faire les calculs necessaires a son operation de camouflage. « J’ai fait economiser des milliards de yens a la societe... Je me sentais un heros », raconte Tanaka, qui aurait recu un bonus de 3 millions de yens en recompense de son action.
Par la suite, l’ingenieur a eu des remords et, apres l’accident de Tchernobyl, il a quitte l’industrie nucleaire. En 1988, Tanaka a signale le probleme de la cuve de Fukushima au ministre du commerce japonais, avant de raconter l’histoire dans un livre intitule Pourquoi le nucleaire est dangereux. D’apres le porte-parole de Hitachi, la societe japonaise a eu une discussion avec Tanaka en 1988, mais a conclu que la cuve defectueuse ne posait pas de probleme de securite. On ne sait pas si l’autorite de surete japonaise a mene une enquete a la suite des revelations de l’ingenieur. Quant a Tepco, la societe n’a pas de commentaire... Il se trouve qu’au moment du tremblement de terre du 11 mars, le reacteur n°4 etait a l’arret. « Ce reacteur n°4 etait une veritable bombe a retardement, observe Tanaka. Qui sait ce qui se serait produit s’il avait ete en service au moment du seisme ? »
Si l’affaire du reacteur n°4 est ancienne, l’histoire de Tepco montre la repetition reguliere d’episodes similaires. L’affaire des rapports falsifies qui ont fait scandale en 2002 concernait une trentaine d’incidents survenus dans les annees 1980-90. Un dirigeant de la firme, Hiroyuki Kuroda, a redige en 2004 un rapport intitule « La lecon du scandale nucleaire de Tepco ». Cette lecon a ete scrupuleusement ecrite et tout aussi scrupuleusement ignoree, comme l’illustre le temoignage, cite par Bloomberg, de l’expert independant Mycle Schneider, en visite a Fukushima en 2005, devant une assemblee de notables et d’experts locaux :
« J’ai averti Eisaku Sato, gouverneur de Fukushima a l’epoque, du danger qu’il y avait a laisser du combustible use s’accumuler dans les piscines de refroidissement sur les sites des centrales nucleaires (il y a deux centrales dans la prefecture, Fukushima Daiichi et Daini). Il sembla etre le seul a m’ecouter. Mais il etait clair qu’il y avait la d’autres personnes qui savaient mieux que tout le monde et dont l’arrogance est caracteristique de l’industrie nucleaire. »
Rappelons que les piscines de quatre reacteurs de la centrale, qui contiennent de grandes quantites de combustible, ont necessite des arrosages massifs depuis une semaine, et continuent d’etre un element de risque important. De longue date, les agents de Tepco ont stocke a Fukushima Daiichi plus d’uranium que la quantite prevue au moment de la conception de la centrale.
Un tsunami maximum de 5,7 metres
Plus recemment, Tepco a presente, lors d’un symposium tenu en novembre 2010 a l’Institut de technologie de Niigata, un document intitule « Evaluation des tsunami pour les centrales nucleaires au Japon ». Il s’agit d’une etude demontrant la parfaite securite des centrales nucleaires nippones grace a une methode de simulation hautement scientifique qui conduit a estimer la hauteur maximale d’une vague de tsunami a Fukushima, et par consequent celle des murs de protection. La hauteur limite trouvee par les experts est 5,7 metres. Celle observee dans la realite, le 11 mars, etait 14 metres... soit plus du double de la prevision des experts.
Certes, l’erreur est humaine, mais quand elle se repete systematiquement, il ne s’agit plus vraiment d’erreur. Des 2006, le sismologue Ishibashi Katsuhiko avait averti le gouvernement et les experts nucleaires que les centrales japonaises etaient trop vulnerables aux seismes. Personne ne l’a ecoute et certainement pas les ingenieurs de Tepco qui ont laisse en service une centrale mal protegee, avec des equipements trop anciens.
Un mois avant la catastrophe du 11 mars, les autorites nucleaires japonaises ont renouvele pour dix ans l’autorisation de fonctionnement du reacteur n°1 de Fukushima Daiichi. Or, cette autorisation a ete accordee malgre la presence de defauts sur les generateurs de secours. Ceux-la memes qui sont tombes en panne au moment du tsunami.
Mitsuhiko Tanaka, l’ingenieur qui avait maquille le defaut de la cuve en 1974, a declare au New York Times : « Il etait temps de remplacer ce reacteur. Le tsunami aurait de toute facon cause de gros degats. Mais les tuyaux, la mecanique, les ordinateurs, l’ensemble des reacteurs sont vieux, et cela n’a pas aide. » Cerise sur le gateau – si l’on ose dire –, Tepco a admis n’avoir pas inspecte certains equipements lies aux systemes de refroidissement, lesquels font cruellement defaut aujourd’hui.
Rien ne demontre aujourd’hui que la survenue de la catastrophe ait change les habitudes et les modes de raisonnement des ingenieurs de Tepco. L’entreprise japonaise persiste a mettre l’accent sur le raccordement electrique de ses reacteurs, et a affirmer qu’elle va remettre en service les circuits de refroidissement, alors que selon toute probabilite il est trop tard pour le faire. Elle continue a ne pas divulguer d’informations precises sur l’etat exact de la centrale et tente toujours de faire croire qu’elle maitrise la situation, alors que les signes de rejets massifs se multiplient a l’exterieur.
Depuis mercredi, les habitants de Tokyo, a 250 kilometres de la centrale, ne peuvent plus faire boire l’eau du robinet a leurs bebes, en raison de la presence d’iode radioactif. Chaque jour, les habitants de la region de Fukushima decouvrent de nouvelles consequences de l’accident, de nouvelles preuves du fait qu’ils ont vecu pendant des decennies avec une bombe a retardement a la porte de chez eux.
 
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 3- Point de vue. C'est le mythe du progres et de la securite qui est en train de s'effondrer, LeMonde.fr, 25/03/11, 09h29
Ulrich Beck, sociologue allemand
 
Parler de "societe du risque mondialise", c'est parler d'une epoque au sein de laquelle la face obscure du progres determine de plus en plus les controverses sociales. Que les plus grands dangers viennent de nous n'a d'abord ete une evidence pour personne, et on l'a conteste ; or c'est un fait qui est en train de devenir la force motrice de la politique. Les dangers nucleaires, le changement climatique, la crise financiere, le 11-Septembre, etc. Tout cela s'est produit conformement au scenario que je decrivais il y a vingt-cinq ans, avant meme la catastrophe de Tchernobyl.
A la difference des risques industriels des epoques passees, ceux d'aujourd'hui ne connaissent pas de limites, qu'elles soient geographiques, temporelles ou sociales ; aucune des regles en vigueur ne permet de les imputer a quiconque, tant en termes de causalite que de faute ou de responsabilite ; enfin ils ne peuvent etre ni compenses, ni assures. La ou les assurances privees renoncent a proteger – et c'est le cas pour l'energie nucleaire comme pour les nouvelles technologies genetiques – la frontiere entre risques calculables et dangers incalculables ne cesse d'etre franchie. Produits par l'industrie, ces dangers potentiels sont en outre externalises par l'economie, individualises par le droit, legitimes par la technologie et minimises par les politiques. Bref : le systeme de reglementation qui doit assurer le controle "rationnel" de ces potentiels d'autodestruction en marche vaut ce que vaut un frein de bicyclette sur un jumbo-jet.
Mais ne faut-il pas distinguer Fukushima de Tchernobyl ? Les evenements qui se deroulent au Japon sont en effet issus d'une catastrophe naturelle et le potentiel de destruction qui y est a l'œuvre n'est pas la consequence d'une decision humaine, mais d'un tremblement de terre et d'un tsunami.
 
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Des risques lies a la decision
La notion de "catastrophe naturelle" permet en effet d'indiquer ce qui n'a pas ete cause par l'homme et dont il ne saurait etre tenu, par consequent, pour responsable. N'est-ce pas la toutefois une vision qui appartient aux siecles passes ? En lui-meme, ce concept est deja faux, puisque la nature ne connait pas de "catastrophes", tout au plus des processus soudains de transformation. Des transformations telles qu'un tremblement de terre ou un tsunami ne deviennent des "catastrophes" qu'en reference a la civilisation humaine. Par ailleurs, la decision de construire des centrales nucleaires sur des zones sismiques n'est surement pas un evenement naturel – c'est une decision politique qu'il a fallu justifier en tenant compte des exigences de securite dues aux citoyens, et qu'il a fallu imposer a ceux qui s'y opposaient. En ce qui concerne non seulement la construction des usines nucleaires, mais egalement celle des immeubles de grande hauteur, et meme le plan d'urbanisme dans son ensemble s'agissant d'une metropole internationale comme Tokyo (ce qui n'exclut pas les villes plus petites), les pretendues "catastrophes naturelles" se transforment en risques lies a la decision ; ceux-ci sont donc – au moins en principe – imputables a des decideurs. Ce que l'actualite japonaise permet de bien percevoir c'est a quel point ce qui est imputable a la nature et ce qui l'est a la technique et aux competences humaines sont directement enchevetres l'un a l'autre.
De maniere tres generale : on parle de "catastrophes naturelles" et de "dangers pour l'environnement" a un moment de l'histoire ou n'existe precisement plus quelque chose comme une "pure nature" que l'on pourrait opposer a la technique et a la societe. Ce que l'un – disons l'industrie chimique – pollue et que l'on appelle alors "environnement" est tout bonnement ce que l'autre – disons l'agriculture, le tourisme ou la peche – a a offrir sur le marche.
L'industrie nucleaire a appris quelque chose du mouvement ecologiste : dans la course au refoulement des risques majeurs, on peut ne plus nier le "risque residuel" – et on s'emploie a gagner un coup d'avance en noircissant les solutions concurrentes. Dans la surenchere des apocalypses possibles, la mise en scene publique des risques donne lieu a un jeu differe : plus je noircis le concurrent et plus j'eclaircis du meme coup ma propre noirceur – jusqu'a la faire blancheur. C'est ainsi, paradoxalement, que l'aggravation du changement climatique a ouvert de nouveaux marches mondiaux aux centrales nucleaires.
La reponse aux risques modernes se trouvait dans l'assurance comme "technologie morale" (Francois Ewald). Nous pouvions ne plus etre necessairement asservis a la providence et aux coups du destin. Le rapport a la nature, au monde et a Dieu changeait : desormais, nous etions responsables de notre propre malheur, tout en disposant en principe des moyens d'en compenser les consequences. C'est ainsi en tout cas qu'a fonctionne le mythe de la "vie assuree", triomphant depuis le XVIIIe siecle dans tous les domaines.
Il a reussi effectivement a faire que les anciens risques de l'epoque industrielle ont ete l'objet d'un consensus du fait qu'ils reposaient sur une sorte de suivi de precaution (incendie, assurance, prises en charge psychologique, medicale, etc.). Or si nous sommes choques a la vue des images de desolation qui nous viennent du Japon, cela tient aussi a l'intuition, entre chiens et loups, dont elles s'accompagnent : il n'existe aujourd'hui aucune institution, ni reelle ni meme simplement concevable, qui soit preparee au "plus grand accident raisonnablement previsible", aucune institution, par consequent, qui puisse, a cette fin des fins, garantir l'ordre social et la constitution culturelle et politique.
Bien des acteurs, en revanche, se specialisent dans le deni du danger, desormais possible. En effet a la securite par le suivi de precaution s'est substitue le dogme sacre de l'infaillibilite. Chaque pays – en particulier naturellement la France, l'expert nucleaire Sarkozy sait bien cela – a le parc de centrales le plus sur du monde ! Les gardiennes du dogme, ce sont la science et l'economie nucleaires, celles-la memes que l'on vient de prendre, sous les feux de l'espace public mondial, en flagrant delit d'erreur. A l'epoque des evenements de Tchernobyl (1986), Franz-Josef Strauss pretendait que seuls les reacteurs nucleaires "communistes" etaient susceptibles d'exploser – sous-entendu : l'Occident capitaliste developpe dispose de centrales beaucoup plus sures. Mais les avaries d'aujourd'hui se sont produites au Japon, pays high-tech, qui passe pour le mieux equipe et le plus securise possible. La fiction selon laquelle, en Occident, nous baignerions dans la securite, a vecu. La simple question : "Que se passerait-il, si jamais…?" tombe dans le vide d'une absence de precaution. Aussi la stabilite politique dans les societes du risque ne tient-elle qu'a cette autre stabilite : se donner des raisons de ne pas envisager le probleme.
En tout cas, ce mythe de la securite de la rationalite technique est en train d'exploser aux yeux du monde entier, dans toutes les salles de sejour, avec les evenements dramatiques de Fukushima. Quelle signification peut donc encore avoir une securite fondee sur la probabilite – et avec elle une analyse du risque fondee sur la technique et les sciences de la nature – quand il s'agit d'estimer l'accident le plus grave rationnellement previsible, quand sa survenue laissera bien sur la theorie intacte, mais aura annihile toute vie ? Ce qui conduit a cette autre question : a quoi bon un systeme juridique qui reglemente dans le moindre detail les petits risques techniquement negociables, mais use de son autorite pour legaliser et faire supporter comme "risque residuel" acceptable des dangers majeurs qui menacent la vie de tous ?
C'est a la "girouette de l'atome" – figure assez bien incarnee par la chanceliere Angela Merkel – qu'on appreciera le dilemme d'une politique pro-nucleaire. Comment une autorite politique peut-elle se maintenir quand il lui faut aller au devant de la conscience que ses electeurs ont des dangers en leur tenant des propos energiques sur leur securite, et se mettre du meme coup en situation permanente d'accusee virtuelle possible, sa credibilite dans son ensemble etant remise en cause au moindre signe de catastrophe ?
Que ce qu'il reste d'espoir au Japon reside precisement dans l'intervention des "forces d'autodefense", chargees de se substituer a un systeme de refroidissement defaillant en larguant de l'eau de mer depuis des helicopteres, est plus qu'ironique – auto-defense ou defense contre soi-meme ? Hiroshima fut effroyable – l'horreur absolue. Mais du moins etait-ce l'ennemi qui avait frappe. Que se passe-t-il quand l'effroi provient de la zone productive de la societe – et non de militaires ? Ceux qui mettent aujourd'hui la nation en peril, ce sont les garants du droit, de l'ordre, de la rationalite, de la democratie elle-meme. Quelle politique industrielle aurait-il fallu defendre, si le vent porteur du dernier espoir avait tourne et si Tokyo avait ete contaminee ? A quelle crise de la technologie, de la democratie, de la raison, de la societe faudrait-il nous attendre ?
Certains se plaignent de ce que les images traumatisantes qui nous viennent du Japon produiraient de fausses peurs et joueraient d'une "pseudo-science" de l'empathie. Mais c'est meconnaitre avec une totale naivete la dynamique politique inherente au potentiel – generalement sous-estime – d'autodestruction du capitalisme industriel triomphant. Bien des dangers – a l'exemple meme des radiations nucleaires – sont en effet invisibles ; ils se derobent a la perception quotidienne. Il s'ensuit que la destruction comme la protestation ne sont donc exprimables qu'au moyen de symboles. Le citoyen de base, qui, eu egard a des menaces echappant de toute facon aux sens, est culturellement depourvu d'yeux, peut devenir "voyant" grace aux images televisees.
La question de savoir s'il peut exister un sujet revolutionnaire capable de renverser le rapport de forces qui conduit a definir la politique du risque est une question qui tourne a vide (qui definit ce qu'est un risque serieux et ce qui ne l'est pas ? Sur la base de quelles hypotheses cognitives ?). Les mouvements anti-nucleaires, la mediatisation des interventions critiques dans la sphere publique, etc., tout cela ne peut enclencher un retournement de la politique nucleaire – ils n'y parviendront pas en tout cas avec leurs seuls moyens. En fin de compte, s'il existe un contre-pouvoir nucleaire, ce n'est pas tant du cote des manifestants qui bloquent les transports de combustible qu'il faut le rechercher. Le fer de lance de l'opposition a l'energie nucleaire reside… dans l'industrie nucleaire elle-meme.
Le mythe de la securite est en train de se consumer dans les images de catastrophes dont les exploitants nucleaires avaient categoriquement exclu la possibilite. S'il est entendu, justifie, que les gardiens de la rationalite et de l'ordre legalisent et normalisent la mise en danger de la vie, alors les milieux bureaucratiques de la securite promise ont beaucoup de soucis a se faire. Il n'est pas faux, des lors, de dire qu'a la question du "sujet politique" dans la societe de classes correspond, dans la societe du risque, la question de la "reflexivite politique".
Ce serait cependant une erreur d'en conclure que les Lumieres sont entrees dans une nouvelle phase dont l'Histoire, dans sa grande charite, nous ferait l'offrande. On peut aussi preferer estimer, tout au contraire, que la perspective ici esquissee evoque le stratageme de marins qui voudraient evacuer l'eau qui envahit leur navire en percant un trou au fond de la cale.
 
Traduction Christian Bouchindhomme
 
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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 01:32

 

 

 

 

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 FRANCOPHONIE

 

 

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 FRANCOPHONIE ET PRINTEMPS des poèteS

 

 

voici

 

l’arbre a poemes…  

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Chaque feuille est un poème....

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  Toute l'école y a participé!... Une très belle expérience!

Un grand merci à tous les enseignants de la Portland French School...

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themes:   1 - interagir pour s’enrichir.   

   Mes couleurs +tes saveurs =nos chefs d’œuvre / francophonie 

        

   2.  - d’infinis paysages / Printemps des Poètes

 

 

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  Vous aimez les poèmes?   

       Partagez vos coups de cœur…

Lire, Lire, faire lire et dire des poèmes… 

collez vos poemes sur des FEUILLES POUR habiller votre «arbre a poèmes» …

 

a vos stylos…

 

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CONCOURS DE DICTEE FRANCOPHONIE 2011...

CLIQUEZ SUR LE LIEN S.V.P...

 

http://leslaurierscosultance.over-blog.com/article-semaine-de-la-francophonie-2011-dictee-69575253.html

 

 

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 02:18

 

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  La Nouvelle « Rescapée» de Mme Marie Louise SOCK a été un des coups de coeur du PRIX LITTERAIRE «ALAIN DECAUX» de la FRANCOPHONIE... Deux cents (200) nouvelles étaient en compétition)

 

  logo-blanc entete fondation-de-lille  

Prix littéraire «Alain Decaux» de la Francophonie

2008/2009

Organisé par la FONDATION DE LILLE

Reconnue d’utilité publique


 

  

« La francophonie permet d'assurer une liaison entre les hommes et les cultures.»

Aimé Césaire à Abdou Diouf   

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Tout à traque .......................................................................................

Natacha QUENTIN - FRANCE ( Grande Lauréate)

 

Jacqueline ...........................................................................................

Hani ABDUL-NOUR - LIBAN (Grand Lauréat - pays francophones)

 

Araignées du soir ................................................................................

Alexandra Malala RAZAFINDRABE – MADAGASCAR

 

Monsieur Consistant...........................................................................

Lofti BEN LETAIFA – TUNISIE

 

Fumer..................................................................................................

Tatiana TISSOT – SUISSE

 

Dernier hiver à Tanger .....................................................................

Céline PENVERNE – FRANCE

 

Ame volée ...........................................................................................

Mina IDRISSI – MAROC

 

Sous le saule pleureur .......................................................................

Sébastien POLLET – FRANCE

 

La loi du jars ...................................................................................

Gaël DUBREUIL – FRANCE

 

Sous les pas du jazzman..................................................................

Claire CHAPUIS-JOURNIAC - FRANCE

 

La rescapée ......................................................................................

Marie-Louise SOCK – SENEGAL

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Papa m’a dit .....................................................................................

Anatole GUILBERT – FRANCE

 

La souris ...........................................................................................

Classe de CM2 - Madame TILLI - TUNISIE

 

 

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FRANCOPHONIE 


 

  

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PREFACE DE PIERRE MAUROY

 

Depuis sa création, la Fondation de Lille a fait de la Francophonie un axe fort de son action culturelle, grâce à la création du Prix Littéraire « Alain Decaux » de la Francophonie.

  

Ce prix international bénéficie du soutien du Ministère des Affaires étrangères, de la Ville de Lille et du CIC Banque BSD-CIN.

  

Pour la quatrième année, en liaison avec Monsieur Alain DECAUX, Académicien, le jury des lectrices et lecteurs de la Fondation de Lille a sélectionné les nouvelles d’une Malgache, d’une Suissesse, d’un Libanais, d’un Tunisien et cette année de deux Françaises puisque ce quatrième concours s’est étendu à l’hexagone. J’ai eu le plaisir d’honorer les lauréats en 2009.

 

Ainsi donc, dans ce kaléidoscope d’auteurs de différentes nationalités, se retrouve ce qui fait la richesse et l’importance de la francophonie : la résonance, le rayonnement de la langue française au-delà des frontières, la possibilité d’assurer une communication et un partage entre les peuples et les cultures.

 

Deux cents nouvelles sont arrivées à la Fondation de Lille, dont la moitié émane de pays francophones (outre ceux déjà évoqués, il faut mentionner la Belgique, le Cameroun, le Togo, le Tchad, le Canada, le Sénégal, le Maroc, l’Algérie).

Les divers thèmes des nouvelles primées ont particulièrement retenu l’attention et l’intérêt du jury : déchirements existentiels de l’exil, la guerre, l’immigration (Araignées du soir, Jacqueline, Dernier Hiver à Tanger), fiction dramatique ou surréaliste (Tout à traque, Monsieur Consistant), questionnements sur un fait de

société, une éthique professionnelle (Fumer, Une âme volée). Là encore, se retrouvent, exprimés dans une langue commune, le français, les sujets fondamentaux liés aux réalités historiques ou sociales, de pays différents, et le plaisir de l’écriture. Et, par le plaisir de l’écriture, s’expriment aussi les sentiments universels de l’âme humaine.

 

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Mes remerciements vont à celles et ceux qui organisent ce concours, qui consacrent un temps précieux à la lecture des nouvelles, aux choix des lauréats, que parraine cette année encore mon ami Alain Decaux, à qui j’adresse toute ma gratitude.

 

De même, je remercie tous les partenaires de cette action, ainsi que Madame Lucie MILESCHI qui la coordonne. Le cinquième concours sera bientôt lancé. Je lui souhaite de continuer à être l’un des puissants véhicules de l’esprit pluriel et dynamique de la Francophonie.

Monsieur Pierre MAUROY

Président de la Fondation de Lille

Ancien Premier Ministre

 


 

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PALMARES

 

Catégorie A : Continent Africain

A1 : moins de 25 ans :

« Araignées du soir » de Alexandra Malala RAZAFINDRABE

MADAGASCAR

A2 : plus de 25 ans :

« Monsieur Consistant » de Lotfi BEN LETAIFA - TUNISIE

Mention spéciale pour : « Une âme volée » de Mina IDRISSI

HASSANI - MAROC

 

Catégorie B : Continent asiatique, européen et

américain

B1 : moins de 25 ans :

« Fumer » de Tatiana TISSOT - SUISSE

B2 : Plus de 25 ans :

« Jacqueline » de Hani ABDULNOUR - LIBAN

 

Catégorie C : France

C1 : moins de 25 ans :

« Tout à traque » : Natacha QUENTIN – FRANCE

C2 : plus de 25 ans :

« Dernier hiver à Tanger » : Céline PENVERNE – FRANCE

 


 

Mention spéciale pour :

« Sous le saule pleureur » de Sébastien POLLET – FRANCE

« La loi du Jars » de Gaël DUBREUIL FRANCE

« Sur les pas du Jazzman » de Claire CHAPUIS - JOURNIAC-

FRANCE

 

Coups de Coeur :

« Et papa lui dit » de Anatole GUILBERT - FRANCE

« La Souris » - Classe de CM2 - Madame TILLI - TUNISIE

« La rescapée » de Marie-Louise SOCK - SENEGALle joola 

En hommage à mme Marie Louise SOCK, l'auteure de ce récit qui met en scène la seule femme rescapée du naufrage du bateau Le Joola le 26 Septembre 2002 au large de la côte Sénégalaise au cours duquel 1863 personnes ont péri.

 

La Fondation de Lille

   


 

 

MEMBRES DU JURY

Coordinatrice de l’action : Madame Lucie MILESCHI

Mesdemoiselles et Mesdames :

ANSART Monique

BOUREZ Annie

BROUTIN Louisette

BURIE Josiane

BURIE Pascale

COPIN Véronique

DEGALLAIX Maryse

DEHÉ Josiane

DELABRE Marie

DELETOMBE Reinette

DEVISCH Jacqueline

GIRARD Claude

GUILBERT Chantal

LAVOISY Corinne

MILESCHI Lucie

RENERS Gisèle

STALIN Marie-Odile

VANDERKELEN Monique

VANDEVOORDE Delphine

Messieurs

AMEDRO Roger

LEFEVERE Daniel

PROY Charles

SAUGIS Christian

SCHMANDT Didier

STALIN Philippe

VANDEVOORDE Bruno

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 05:12

 

 

 

 

 

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CLIQUER SUR LE LIEN POUR ACCEDER AU BLOG DU COLLECTIF EDUCATION ALTERNATIVE QUI PARTICIPE AU FORUM .

 

 

 

http://collectifeducationalternative.over-blog.com/article-forum-social-mondial-du-06-au-11-fevrier-2011-a-dakar-66280856.html

 

 

 

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Société civile marocaine 

 

Le Forum social mondial n’est ni gouvernemental, ni confessionnel, ni partisan. Ce n’est pas non plus une organisation, ni une association. C’est un espace de débat démocratique afin d’approfondir la réflexion de parties engagées. Ces dernières, toutes de mouvements sociaux mis en réseau, des Organisations Non Gouvernementales (O.N.G.), échangent idées expériences afin des propositions pertinentes.

Les enjeux sont :

-          Sociaux : Inégalités, pauvreté, discrimination.

-          Géopolitiques: Guerres, conflits, accés aux matières premières, emergence de nouvelles puissances mondiales.

-          Ecologiques: Changement climatique, épuisement des ressources naturelles, de l’eau, accaparement des terres, desertification et biodiversité.

-          Idéologiques: Idéologies sécuritaires, remise en cause des libertés, de la démocratie, de la culture, des sciences et de la modernité.

 

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L’accent est donc mis sur :

·         La place de l’Afrique dans la situation mondiale et la

 crise.

·         La decolonisation en tant que processus historique inachevé.

·         Les diasporas et les migrations en tant que question structurelle de la mondialisation.

·         L’évolution du système, des institutions et des négociations internationales.

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 Seydou Nourou Tall de Pikine

 

LES ACTEURS DE L’EDUCATION

Les organismes acteurs de l’éducation que sont Action Aid, Ancefa, Fawe, Oneworld UK, Oxfam, Plan, Unicef, World vision interpellent les partenaires sur l’urgence de soutenir encore plus l’éducation pour l’atteinte des objectifs du millénaire.

Le forum mondial de l’éducation, né en 2002 au sein du forum social mondial tente d’organiser un espace d’échange, de promotion, de réflexion qui mettrait en synergie le social, l’environnemental, le culturel et la pédagogie. Il s’agit de promouvoir la réalité d’une éducation publique universelle qui prendrait effectivement en compte les secteurs pauvres et opprimés. Les thématiques prioritaires de ce forum sont: la violence faite aux filles, leur éducation, l’éducation inclusive (handicapés) et le financement de l’éducation publique.

 

Marilou Gingimbre 

 

   

 

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  • : Des articles, des commentaires, des contributions, des extraits, de la poésie, des interviews d'auteurs en vue ou originaux dans leur démarche.
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Il a été Créé le 15 Novembre 2008 ... A ce jour, 07 Mars 2013, il y a eu:
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AGENDA



 

 

L'ASSOCIATION DES AMIS DE LA NATURE DE L'UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR ORGANISE UNE JOURNEE DE L'ENVIRONNEMENT LE MERCREDI 08 JUIN A L'UCAD.

 

PROGRAMME:

- EXPOSITION SUR L'OEUVRE DE MICHEL ADANSON

- CONFERENCE SUR LE THEME: LES PLANTES MEDICINALES, MYTHES, CROYANCES, VERTUS ET MEFAITS.

 

 

 

 

 

L'harmonie et la beauté d'un jardin résident dans la diversité de ses fleurs, couleurs et parfums. De la sorte, la beauté de l'humanité réside dans la diversité de ses peuples, de ses couleurs, de ses langues. Telle est la vision des artisans de la paix, pour qui les différences sont une nécessité de vie.


Cheikh Abdoulaye DIEYE ( International Sufi School)






Love will be a colour
Behind a small door
When heart knocks your soul
In love you may fall

Busard























" Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne nous est rien. Apaisante et traumatisante, elle doit marquer son signe; autrement, nous n'en avons connu que l'imposture."
Andrée Chédid





' Ecrire, c'est très dur, avec de grandes fenêtres de joie "
Andrée Chédid









" ALLER ME SUFFIT "
René CHAR






Sortie le 5 novembre du dernier livre de Dominique de Villepin: "Le dernier témoin", publié chez Plon.


Né d’une conversation de l’auteur avec le cinéaste Luc Besson, ce conte philosophique rapporte l’histoire du survivant d’un incendie planétaire : un arbre qui prend la parole pour transmettre l’histoire de ce qu’il a connu:

"La Terre a été ravagée par le feu. Tout, désormais, est recouvert de cendres et les rares êtres qui subsistent encore n'ont plus grand-chose d'humain.

Seul indice de la splendeur du monde passé, un arbre règne sur les vestiges d'une ville morte. Il est le dernier témoin de ce qu'a été l'humanité et, au milieu du silence, il prend la parole : dans ce monde perdu, il veut sauver ce qui peut encore l'être, et transmettre leur héritage à ces hommes qui n'en sont plus.

En racontant son incroyable destin - indissociable de l'histoire du monde -, l'arbre va tenter de faire comprendre au peuple de cendres ce qu'est la vie et lui rendre ainsi son humanité."

 

En savoir plus sur la bibliographie de l'écrivain DE VILLEPIN ?

Voir SVP article le concernant.










Mme Marie Louise SOCK vient de créer un blog pour l'entreprise " LES LAURIERS" : Management des écoles _ Conseil _ Formation des enseignants.

Si vous désirez le consulter, cliquez sur le lien ci dessous SVP.

   http://leslaurierscosultance.over-blog.com


                                        







Parution le 20 Aout 2009 du nouveau roman de Boubacar Boris Diop.


'Les Petits de la Guenon" est la version française "Doomi Goolo "  publié en 2003 par les éditions Papurus de Seydou Nourou Ndiaye. La version française est l'oeuvre des éditions Philippe Rey (France)

Vous trouverez dans ce blog trois articles sur l'écrivain Boubacar Boris Diop... Bonne lecture...












UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT LOUIS



 


CENTRE DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION DU SENEGAL (CRDS)

 

INVITATION

 

 

La Directrice et le personnel du CRDS vous convient à la conférence sur « De l’actualité de la réflexion philosophique », animée par Monsieur Amadou Alpha SY, Ecrivain, professeur de philosophie Conseiller Pédagogique au Pôle de Formation de Saint-Louis.

 

Mercredi 3 juin 2009 à 15h 30

Lycée Ameth FALL

 

 

 

 

 

 Pont FAIDHERBE de Saint Louis


















 









AGENDA LITTERAIRE ET CULTUREL: Festival du conte à Gorée du 10 au 17 Mai

CF. Article

Cf. Programme sur Dakar et Gorée























 Quand le chant de l'oiseau perce dans le silence
Et que pèse sur lui un vide bien réel
Pleure son âme prise à l'étau de l'absence
Recherchant dans les trilles un petit coin de ciel
L'Oiseau
























 SPLEEN...

Parfums capiteux senteurs enivrantes

Images enfouies dans les replis de ma mémoire

Palimpseste

Sur ma table un Christ

Larmes de sang écarlates

Front pâle lèvres exsangues

Attente

Et le temps d’égrener son long chapelet d’ennui

Et le globe de valser

Et moi de tituber d’ivresse

Flirtant avec le vide

Et j’ai crié ton nom

Crié ma peur 

Tandis qu’hurlait l’écho !

 

Dis, sais tu la couleur du vent

Quand souffle le blues ?

LOU




















  " Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler."
Les Matinaux(1950)_ René Char




















   "Comment vivre sans inconnu devant soi?"
Fureur et Mystères(1948), Le poème pulvérisé_ René Char
















 " Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront."
Les Matinaux(1950)_ René Char



















   Je n'ai pas peur, j'ai seulement le vertige. Il me faut réduire la distance entre l'ennemi et moi. L'affronter horizontalement."
Feuilets d'Hypnos(1946)_ René Char




















"Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir."
Feuillets d'Hypnos(1946) René Char
















 " C'est bien la pire peine de ne savoir pourquoi, sans amour et sans haine, mon coeur a tant de peine".
Paul Verlaine











 La croisade des enfants

"Pourra t on un jour vivre sur la terre sans colère, sans mépris, sans chercher ailleurs qu'au fond de son coeur la réponse au mystère de la vie? Dans le ventre de l'univers des milliers d'étoiles naissent et meurent à chaque instant où l'homme apprend la guerre à ses enfants."
Jacques Higelin















" Acculmule puis distribue. Sois la partie du miroir de l'univers la plus dense, la plus utile, la moins apparente."
René Char